Pour un parlementaire irakien, il est évident que Riyad, Abu Dhabi et Amman sont les initiateurs des incendies criminels qui se sont déclarés dans les terres agricoles irakiennes.
Mokhtar al-Moussavi, de la fraction al-Binaa du Parlement irakien, a en effet déclaré que derrière les récents incidents dans les terres agricoles en Irak, il y avait la main de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et de la Jordanie.
Il a ajouté que l’affaiblissement de l’économie irakienne était évidemment l’un des buts recherchés par ces pays, qui avaient tenté autrefois et qui tentent par ailleurs toujours de semer la discorde entre les différentes ethnies et confessions vivant sur le sol irakien.
Al-Moussavi a dénoncé aussi une négligence de la part du ministre irakien de l’Agriculture, en affirmant que ce dernier n’était pas apte à gérer un tel ministère.
Depuis un mois, les terres agricoles du Nord irakien, le grenier à blé du pays, partent en fumée. Pour autant, cette année, après de fortes pluies, la saison agricole s’annonçait bonne. Or, entre début mai et début juin, la période des récoltes, 272 incendies ont réduit en cendres 5 183 hectares de cultures, principalement de blé et d’orge, selon la Défense civile irakienne. Pour la seule journée de jeudi, 16 incendies ont été recensés dans la province de Ninive.
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